vendredi 17 juillet 2009

HISTOIRES BLESSURES ET CICATRICES






Histoires, Blessures et Cicatrices....

  • Le plus difficile à évoquer avec nos parents ce sont les blessures qu'ils nous ont infligées, les peines de l'enfant que nous étions.
Le système nerveux en formation peut conserver des équelles indélébiles de traumatismes.
Dévalorisations, menaces, coups, chantage affectif, mépris, enfermements, privations, humiliations, insultes, qu'on peine à croire sorties de la bouche de parents.
Il y a des parents dont la violence est terrifiante, pourtant leurs souvenirs sont là, leurs corps se souviennent et les tensions subsistent.
L'inconscient conserve les marques. Pourquoi taire la réalité ? Ces humiliations s'impriment profondément dans le Psychisme, détruisent l'image se Soi...et la confiance en l'Autre... quel parent peut-on devenir lorsque nos propres parents ont fait preuve de cruauté, où trouver de la sécurité? à qui faire confiance ? quelle relation peut-on élaborer avec autrui quand on a été maltraité, humilié, dévalorisé, non-aimé, nié....??
  • L'ABUS DE POUVOIR

Les adultes sont plus forts, plus puissants que les enfants, pour toutes sortes de raisons, les parents peuvent être tentés d'abuser de leur pouvoir, c'est malheureusement si facile.... Affronter leurs émotions, maîtriser les automatismes psychiques est si difficile...

L'autoritarisme est le mode de jeu de pouvoir le plus évident. Le parent se montre autoritaire, voire persécuteur, viole verbalement ou physiquement, est humiliant. Il peut être ouvertement méchant avec son enfant et assoit son pouvoir par la PEUR.

Quels sont les outils du Parent Autoritariste :


Les punitions, les châtiments corporels, les dévalorisations " si tu ne travailles pas, tu seras chômeur ! " ; " regarde-toi, tu manges comme un cochon " ; " ce que tu es nul mon pauvre gamin" ; l'enfant hélas, croit désespérément son modèle ! il veut tellement lui plaire !
Avec un parent autoritaire, l'enfant est soumis à la peur, il devient maladroit par certitude de mal faire !

Le pouvoir de l'adulte sur son enfant empêche ce dernier de se développer comme une personne autonome. Lorsque l'enfant arrive à rester lucide sur son parent, quand il parvient à dire : " Papa ou Mama, est énervé (e) plutôt que " je suis vilain(e) " il ne se laisse pas atteindre dans son identité, il construit ses compétences de résilience et ne conserve pas de séquelles.

En revanche, quand il n'identifie pas les relations établies par son parent comme " jeux de pouvoir" s'il protège une image idéalisée de ses parents comme étants foncièrement bons et aimants dans leurs attitudes, " il conclura à sa propre culpabilité" , il se vivra incapable, mauvais, indigne.....

Cette destruction de l'enfant n'est pas un but du parent, c'est un dommage colatéral d'une guerre qui se joue sur un autre front ! les jeux de pouvoir ont tous la même fonction, éviter la résurgence d'émotions refoulées...taire le passé, oublier son histoire personnelle, par peur de remise en cause.

L'abus de pouvoir n'est pas facile à détecter, le parent souvent n'a pas conscience d'abuser de son pouvoir. Il lui paraît normal d'obtenir obéissance par tout moyen à sa disposition. Il ne se représente pas alors, la négation de liberté imposée par ce style d'éducation.

Il est aisé de punir, de menacer, de dévaloriser un enfant pour obtenir sa soumission. Cela devient excessif dès lors que l'enfant est humilié en permanence, dévalorisé, pris comme " tête de turc " par son parent qui ne voit que ses maladresses. Privé de l'expression de ses repères internes que sont ses émotions, privé de la possibilité d'excercer son jugement personnel et de développer du pouvoir sur sa propre vie!

Derrière une insulte, même la plus banale soit-elle pour le parent, se cache...sa blessure, un besoin non satisfait, une émotion non exprimée...Cette attitude permet aun parent de tenir à distance sa propre détresse, le plus souvent " refoulée " donc inconsciente.

La peur de se confronter à ses parents est si grande que nombre de personnes n'en supportent même pas l'idée; éprouver de la colère à l'égard de ses parents est interdit, et pourtant, cet interdit seul justifierait que l'on s'attarde sur la question. Un tabou aussi puissant ne cache-t-il pas quelque chose?

La colère (saine) envers ses parents est lébératrice et restaure l'Amour, elle soulage l'enfant en nous....Quand on hésite à parler de soi à ses parents, quand on ose pas leur dire la vérité sur notre vécu d'enfant, il n'y a pas d'intimité possible, les relations sont au mieux, superficielles !









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